How one can hide from which never sets?, 2013

Beech, glass, neon tube, silver nitrate AgNO3, 0.10 M (21,6 g AgNO3 solution in 1.2 L of distilled water), sodium hydroxide, NaOH, 0.80 M (6,4 g NaOH solution in 0,60 L of distilled water), glucose, C6H12O6, 0.25 M (5,1 g C6H12O6 solution in 0,125 L of distilled water), ammonia solution 28-30% NH3, (15 M), 125,5 × 80,2 × 34,6 cm

Installation view at Monitor, Roma

 

 

How one can hide from which never sets?, 2013

Bois, verre, néon, Nitrate d’argent, AgNO3 , 0.10 M (solution de 21,6 g AgNO3 dans 1.2 L d’eau distillée), Hydroxyde de Sodium, NaOH, 0.80 M (solution de 26,4 g NaOH dans 0,60 L d’eau distillée), Glucose (dextrose), C6H12O6 , 0.25 M (solution de 5,1 g dans 0,125 L d’eau distillée), Ammoniaque, NH3 , concentration 30% (15 M), 125,5 × 80,2 × 34,6 cm

How Can One Hide From That Which Never Sets? est une vitrine au format portrait, dans laquelle est présenté un miroir semi-réfléchissant (dit sans tain) installé de biais. Le miroir a été réalisé a partir du procédé mis au point par le chimiste Justus von Liebig qui, en 1835 remplaça l’amalgame d’étain-mercure utilisé au paravant, par une fine couche d’argent deposée sur le dos du verre. Sa réalisation présente des similarités avec les principes de révélation chimique de l’image photographique. How Can One Hide From That Which Never Sets? met en espace le mécanisme de la vision et interroge la fonction du regard. Le reflet n’apparaît que lorsque l’on a passé le miroir, laissant voir l’image de l’autre en lieu et place de notre propre reflet. Un néon disposé au fond de la vitrine révéle l’espace situé en arrière-plan. Le dispositif peut évoquer l’expérience archétypique du « stade du miroir » dans laquelle le regard de l’autre est convoqué a fin de vérifier l’unité entre l’enfant comme sujet et son reflet.

Vue d'exposition à la galerie Monitor, Rome

Laisser un commentaire